Mise à jour : 2025 • Information générale — ne remplace pas un avis médical personnalisé.

Calvitie androgénétique (homme/femme)

C’est la forme la plus fréquente. Elle résulte d’une sensibilité génétique des follicules aux androgènes, entraînant miniaturisation et raréfaction progressive. L’évolution suit des patrons typiques (recul des golfes, tonsure chez l’homme ; éclaircissement diffus sur le sommet chez la femme).

  • Évolution graduelle par poussées ; stabilisation variable selon l’âge et les facteurs associés.
  • Réponse aux soins visant à freiner la miniaturisation ; restauration ponctuelle possible par implants via microgreffes si critères réunis.
  • Nécessite un suivi photographique et trichoscopique régulier.
Calvitie androgénétique : patrons masculins et féminins
Androgénétique : miniaturisation progressive et patrons de perte typiques.

Alopécie diffuse / télogène

Caractérisée par une chute homogène sur l’ensemble du cuir chevelu, souvent déclenchée par un stress aigu, une carence, une maladie ou des médicaments. Souvent réversible une fois la cause traitée.

  • Bilan étiologique ciblé (fer, thyroïde, micronutriments… selon le contexte).
  • Soins de soutien et mesures hygiéno-diététiques.
  • Implants rarement indiqués tant que la cause n’est pas stabilisée.

Pelade (alopecia areata)

Alopécie auto-immune à plaques (parfois totale/universelle). L’évolution est capricieuse avec repousse possible. La prise en charge est dermatologique, les techniques d’implants étant discutées uniquement dans des cas stabilisés.

  • Traitements immunomodulateurs selon l’atteinte.
  • Camouflage (fibres, tricopigmentation) si retentissement esthétique.

Alopécies cicatricielles

Destruction irréversible des follicules par des maladies inflammatoires ou des traumatismes. Priorité : contrôler l’activité de la maladie. Des microgreffes peuvent être envisagées dans des zones stables et inactives après évaluation spécialisée.

  • Biopsie parfois nécessaire.
  • Suivi spécialisé prolongé avant tout geste de restauration.

Stades Norwood (H) & Ludwig (F)

ClassificationRépartition de la perteImplications
Norwood II–III Recul des golfes, début de tonsure Soins + options de restauration ciblées selon objectifs
Norwood IV–V Tonsure étendue, pont central Plan greffons/zone indispensable ; attentes réalistes
Norwood VI–VII Zones fronto-pariétales et vertex fusionnées Stratégie parcimonieuse ; densité perçue vs couverture
Ludwig I–II Éclaircissement diffus du sommet Soins en priorité ; restauration partielle au cas par cas
Ludwig III Éclaircissement majeur Stratégie conservatrice ; attentes ajustées

Diagnostic & examens

  • Anamnèse (début, rythme, antécédents familiaux, facteurs déclenchants).
  • Examen du cuir chevelu et trichoscopie (diamètres, vellus, signes inflammatoires).
  • Photos standardisées (angles/éclairage identiques) pour suivi à 3–6–12 mois.
  • Bilan ciblé si alopécie diffuse ou signes d’appel.
Trichoscopie et diagnostic des alopécies
Trichoscopie + photos répétables : base d’un suivi objectif.

Options de prise en charge selon le type

Stabiliser

Soins visant la miniaturisation ; hygiène de vie, correction des facteurs aggravants.

Soutenir

PRP/LED, camouflage et routines du cuir chevelu pour la densité perçue.

Restaurer

Implants via microgreffes (FUE/FUT/DHI) si perte stable et zone donneuse suffisante.

Le choix final dépend de votre type, de l’activité de la perte, de la qualité de la zone donneuse et de vos objectifs esthétiques.

FAQ — Types de calvities

Peut-on mélanger plusieurs types ?

Oui : une androgénétique peut s’additionner à un effluvium télogène. D’où l’intérêt d’un diagnostic complet.

Quand envisager les implants ?

Quand la perte est documentée/stable et qu’un plan greffons réaliste est établi. Les soins restent utiles pour l’entretien.

La prévention peut-elle éviter la calvitie ?

On ne modifie pas la génétique, mais on peut ralentir la progression et optimiser l’état du cuir chevelu.

Information : cette page est informative et ne remplace pas un avis médical personnalisé.