Mise à jour : 2025 — Informations générales (ne remplace pas un avis médical personnalisé).

Quelles sont les causes principales de la calvitie ?

La cause la plus fréquente est l’alopécie androgénétique (sensibilité des follicules aux androgènes), avec une part génétique majeure. D’autres causes existent : alopécies inflammatoires (pelade/alopecia areata), alopécies cicatricielles, déficits nutritionnels, maladies de la thyroïde, traitements médicamenteux (certains antiacnéiques, anticancéreux…), traction chronique (coiffures serrées). Un diagnostic dermatologique permet d’orienter la prise en charge.

Comment reconnaître mon type de calvitie ?

Un examen clinique (dermatologue/trichologue) évalue la répartition des zones clairsemées (golfes, tonsure, ligne frontale), l’épaisseur des cheveux (miniaturisation) et les antécédents. Des classifications (Norwood-Hamilton chez l’homme, Ludwig/Savin chez la femme) aident à situer l’évolution. En cas de doute (chute brutale, plaques), un trichogramme ou une biopsie peut être proposé.

La calvitie peut-elle être prévenue ?

On peut ralentir l’évolution : hygiène de vie (sommeil, gestion du stress), correction de carences (fer, vitamine D si déficit avéré), minoxidil topique, antiandrogènes chez l’homme (finastéride, éventuellement dutastéride sur avis médical), prise en charge des dermatoses (séborrhée, psoriasis). La prévention totale n’est pas toujours possible car la susceptibilité génétique reste déterminante.

Minoxidil : pour qui, comment, combien de temps ?

Le minoxidil topique (2–5%) peut stimuler la phase anagène et limiter la miniaturisation. Il s’adresse aux hommes et aux femmes avec alopécie androgénétique légère à modérée. Application biquotidienne (ou 1×/jour selon la forme) sur cuir chevelu sec ; 3–6 mois pour juger, 12 mois pour le plein effet. L’arrêt entraîne la perte du bénéfice sur quelques mois. Irritations/dermatites sont possibles.

Finastéride/Dutastéride : efficacité & effets indésirables ?

Chez l’homme, la finastéride (1 mg/j) réduit la conversion de testostérone en DHT, ralentissant la chute et augmentant la densité chez une proportion de patients. Le dutastéride a une action plus large mais n’est pas indiqué partout pour l’alopécie ; il nécessite un avis spécialisé. Effets possibles : baisse de libido, troubles érectiles (rare), troubles de l’humeur. Suivi médical indispensable, contre-indications à vérifier.

Le PRP (Plasma Riche en Plaquettes) fonctionne-t-il vraiment ?

Le PRP vise à concentrer des facteurs de croissance autologues injectés en mésothérapie pour stimuler les follicules. Les études montrent des améliorations modestes à modérées chez certains patients, surtout en complément d’autres soins (minoxidil, finastéride) et en début/milieu d’évolution. C’est un protocole réitératif (séries puis entretien) dont l’efficacité varie ; le coût peut être significatif.

Les lasers basse intensité (LLLT) sont-ils utiles ?

Les dispositifs LLLT (casques/peignes) émettent une lumière cohérente censée prolonger la phase anagène. Les données suggèrent un effet modeste sur la densité chez certains profils, avec une excellente tolérance. À envisager comme complément d’une stratégie globale, pas comme solution unique.

Microgreffe vs implant capillaire : quelle différence ?

La microgreffe utilise vos propres unités folliculaires (FUE/FUT/DHI), réimplantées dans les zones dégarnies, pour un rendu naturel et durable. Le terme “implants” peut désigner la même chose (greffons autologues) mais aussi, plus rarement, des fibres artificielles — moins utilisées. Pour en savoir plus ou comparer, consultez également microgreffes.

FUE, FUT, DHI : que choisir ?

FUE : prélèvement unitaire, cicatrices punctiformes, récupération rapide. FUT : “bandelette”, utile pour gros volumes en une séance, cicatrice linéaire camouflable. DHI : implantation directe (stylo implanteur), précision accrue de l’angle/direction ; coût souvent supérieur. Le choix dépend de la réserve donneuse, des objectifs et de l’expérience de l’équipe.

Combien coûte une microgreffe en Belgique ?

À titre indicatif, on observe souvent des fourchettes de ≈ 2 500 à 6 500 € selon le volume de greffons, la technique (FUE/FUT/DHI), le positionnement de la clinique et le suivi inclus (consultations, soins, retouches éventuelles). Demandez un plan écrit (greffons par zone) et vérifiez la politique de retouches.

Quel spécialiste consulter en premier ?

Pour un diagnostic, un dermatologue est la porte d’entrée. Ensuite, selon l’indication : trichologue (approche capillaire), médecin esthétique (PRP/LLLT), chirurgien de la greffe capillaire si une microgreffe est pertinente. Prévention/compléments : nutritionniste, naturopathe (approche de soutien), psychologue en cas d’impact sur l’image de soi.

Calvitie féminine : spécificités & options

La femme présente souvent un éclaircissement diffus (classification de Ludwig). Le bilan évalue carences, thyroïde, hormones, ménopause. Options : minoxidil topique, prises en charge hormonales spécifiques (sur avis), PRP/LLLT, et microgreffes dans des cas sélectionnés. Le diagnostic différentiel avec d’autres alopécies diffuses est essentiel.

Alopecie areata vs androgénétique : comment distinguer ?

La pelade (areata) provoque des plaques bien délimitées, parfois avec points d’exclamation ; elle peut évoluer en aires multiples. L’androgénétique est progressive, avec miniaturisation diffuse selon des schémas typiques (golfes/tonsure). La pelade relève de médications immunomodulatrices ; l’androgénétique d’antiandrogènes/soins capillaires et, parfois, de la microgreffe.

À partir de quel âge envisager une greffe ?

Souvent à partir de ≈ 25 ans, quand la chute se stabilise et que la stratégie à long terme est claire. Avant, on privilégie les soins médicaux et la surveillance. Le plus important est d’anticiper l’évolution pour éviter une ligne frontale inadéquate avec l’âge.

Combien de temps pour voir des résultats ?

Soins médicaux : évaluation à 3–6 mois, plein effet à 12 mois. Microgreffe : chute transitoire des greffons (shedding) vers 3–6 semaines ; repousse visible dès 3–4 mois ; résultat optimisé vers 12 mois (parfois 15).

Nutrition, stress, hygiène de vie : est-ce que ça joue ?

Oui, comme facteurs modulateurs : déficit en fer/vit. D, stress chronique (effluvium télogène), sommeil insuffisant… Tout cela n’explique pas tout mais peut aggraver une alopécie sous-jacente. Les corriger améliore la qualité globale du cheveu et le confort du cuir chevelu.

Effets secondaires possibles des traitements

Minoxidil : irritations locales, démangeaisons ; parfois shedding initial. Finastéride/dutastéride (homme) : baisse de libido/érection (rares), troubles de l’humeur ; avis et suivi médicaux indispensables. PRP : douleur passagère, petites ecchymoses. LLLT : généralement très bien toléré.

Calvitie & santé mentale : comment en parler ?

La chute des cheveux peut impacter l’image de soi, les relations et le bien-être. En parler avec un professionnel (médecin, psychologue) aide à poser des objectifs réalistes, réduire l’anxiété et choisir des solutions alignées avec ses priorités.

Belgique vs étranger (Turquie) : que comparer ?

Comparer à technique équivalente : plan opératoire écrit, implication du chirurgien, volume de greffons réel, suivi (contrôles, retouches), garanties, accréditations, gestion des complications, transparence tarifaire. Les packages à l’étranger peuvent être attractifs ; la proximité belge facilite le suivi.

Comment choisir une clinique ou un chirurgien ?

Vérifier l’expérience, le rôle réel du chirurgien, demander des photos avant/après comparables, lire les protocoles de suivi, exiger un devis détaillé avec répartition des greffons. Méfiez-vous des promesses irréalistes (densité “garantie”, lignes trop basses, prix opaques).

Que signifie “shedding” après traitement ?

Le shedding est une chute transitoire survenant après démarrage d’un soin (minoxidil) ou d’une greffe : les cheveux faibles tombent pour laisser place à des cycles capillaires plus forts. Il est temporaire et attendu ; l’arrêt prématuré d’un soin peut empêcher le bénéfice.

Sport, soleil, piscine : quelles précautions ?

Après microgreffe : éviter sport intense, sauna, piscine et soleil direct environ 15 jours (consignes de la clinique). À long terme, protéger du soleil (chapeau/écran), éviter casquettes trop serrées, hydrater le cuir chevelu si sec/sensible.

Les résultats sont-ils définitifs ?

Les cheveux greffés conservent la résistance génétique de la zone donneuse : résultat durable. Les cheveux non greffés peuvent continuer à s’affiner ; d’où l’intérêt d’un entretien médical (soins, suivi) pour stabiliser l’ensemble.

Peut-on combiner soins médicaux et microgreffes ?

Oui, c’est souvent la meilleure stratégie : soins pour stabiliser et améliorer la qualité globale, greffe pour restaurer les zones dégarnies. On planifie le timing avec l’équipe médicale (préparation, pause avant/après, reprise des soins).

Y a-t-il des alternatives naturelles crédibles ?

Certaines approches (hygiène de vie, gestion du stress, correction des carences, massages doux) peuvent optimiser le terrain. Les compléments “anti-chute” doivent être choisis avec prudence : privilégier les preuves, éviter les promesses miracles et demander un avis médical en cas de traitement concomitant.

Schémas explicatifs : cycles capillaires, zones donneuses et plans de greffe
Du diagnostic aux solutions : soins, PRP/LLLT, microgreffes, suivi.

Note : ces informations sont générales et ne remplacent pas une consultation personnalisée. Pour explorer la voie des microgreffes, comparez toujours technique, plan opératoire et suivi.